Lancement d’un vaste projet international sur la sécurité des patients dans l’Euregio Meuse-Rhin
Quels sont les éléments, en matière d’hospitalisation transfrontalière, qui se déroulent parfaitement et lesquels peuvent par contre encore être améliorés ? Tel est le sujet d’un vaste projet de collaboration internationale visant à renforcer la sécurité des patients dans l’Euregio Meuse-Rhin en réduisant les risques liés aux hospitalisations, aux transferts et aux sorties des patients. Cette collaboration de grande ampleur démarre officiellement aujourd’hui, sous le nom de SafePAT. Dans un premier temps, les experts praticiens vont s’entretenir afin d’identifier les principaux risques pour la sécurité des patients.
Au sein d’une région transfrontalière telle que l’Euregio Meuse-Rhin, la fragmentation des soins de santé ainsi que les différences entre les systèmes de soins nationaux entrainent de multiples problèmes en matière de concordance et de transmission des informations, avec à la clé, un risque accru pour la sécurité des patients, en particulier lors de transferts transfrontaliers de patients. Le projet SafePAT a pour objectif de diminuer les risques en harmonisant les outils utilisés, les procédures et la politique en vigueur au sein des organisations impliquées.
Le projet regroupe des universités et des hôpitaux de l’Euregio Meuse-Rhin, à savoir l’Universiteit Hasselt, l’Open Universiteit de Heerlen, l’Universiteit Maastricht, le CHR de la Citadelle de Liège, le Ziekenhuis Oost-Limburg de Genk et l’Uniklinikum RWTH d’Aix-la-Chapelle. SafePAT durera trois ans et est financé par des subventions du programme Interreg V (1 668 775 €) et par une combinaison de cofinancement public (1 007 145 €) et privé (661 630 €).